Les boissons

Outre les incontournables jus de fruits exotiques (mangue, goyave, papaye, etc.) que l’on trouve à partir de décembre-janvier, le Sénégal possède une variété de jus naturels.

– Le bissap : infusion faite d’une décoction des calices de fleurs (rouges) provenant d’une variété d’hibiscus, qu’on appelle aussi oseille rouge, d’environ 1 m de hauteur. On le boit surtout froid, en jus. Ceux qui connaissent les Caraïbes y ont peut-être bu du jus de sorrel : c’est la même chose).

– Le gingembre : décoction de gingembre à laquelle on ajoute de la menthe et de la muscade. Assez pimenté mais très désaltérant.

– Le tamarin (ou daqaar) : de couleur brun clair, c’est la décoction de fruit du tamarinier. Très riche en phosphore et en vitamine B1.

– Le bouye : boisson de couleur laiteuse faite à partir du pain de singe, le fruit du baobab. La pulpe est riche en vitamines B1 et C. Contrairement au jus de tamarin et de bissap, il est connu pour lutter contre les diarrhées.

– Le ditakh (ditax ; vers décembre-janvier) : jus obtenu à partir d’un fruit qui rappelle par sa forme et par la couleur de sa chair le kiwi, que l’on presse à la main dans de l’eau et auquel on ajoute sucre, fleur d’oranger ou un autre jus de fruits. Réputé pour sa teneur en fer et en vitamine C.

À noter toutefois qu’il est impossible de trouver ces jus de fruits dans la partie orientale du pays.

– Le thé vert (l’Ataya) : servi partout, tout le temps. La préparation est un rituel minutieux, qui semble durer une éternité. Un prétexte pour passer le temps. On le boit dans de petits verres, en 3 étapes : le premier thé est amer comme la mort, le deuxième doux comme la vie, le troisième sucré comme l’amour… Selon les régions, il peut aussi être amer comme la vie, fort et suave.

– Le café Touba : un café filtre classique mais aromatisé au poivre de Guinée ou piment noir. Consommé, en particulier, par les Mourides. Au quotidien, les Sénégalais consomment surtout du café soluble.

– Le vin de palme : spécialité de la Casamance et du pays bassari, cet alcool naturel est issu de la fermentation de la sève du palmier à huile ou du rônier. On le récolte en pratiquant une incision au sommet de l’arbre (qu’il faut donc escalader…). Doux, laiteux, presque pétillant et très léger lorsqu’il est frais. Puis il fermente rapidement et devient fort ; c’est ainsi que les locaux le préfèrent. En Casamance, on le boit traditionnellement dans une sorte de louche en coque de noix que l’on passe de main en main.

– La bière : Flag et Gazelle en bouteilles sont les plus répandues (issues des brasseries sénégalaises), mais on trouve parfois des blondes occidentales (dans les pubs et bons restos des grandes villes). La Gazelle, qu’on appelle aussi « l’ordinaire », est très légère et existe surtout en 63 cl. La Flag est plus alcoolisée et servie en bouteille de 33 cl (parfois en 50 cl, mais c’est plus rare).
– La bière de mil (le dolo) et l’hydromel : surtout dans le Sud et en pays bassari.

– Le vin : importé bien sûr, et souvent français. Vous en trouverez dans les restos un peu chic ou touristiques, mais il est assez cher.

– Remarque : la population sénégalaise, très majoritairement musulmane, consomme assez peu d’alcool (quoique la bière soit relativement répandue). On entend dire qu’un musulman est « de gauche » quand il ne suit pas strictement les prescriptions de l’islam dans ce domaine.

About Author

client-photo-1
Optima Voyage

Comments

Laisser un commentaire